Sur la baie de Ouakam, au niveau du rond point situé en hauteur au dessus de la mosquée de la Divinité, le spectacle vous garantie une vue imprenable sur la mer d'un bleue changeant au gré du temps.
Un spectacle époustouflant au coucher du soleil que j'ai pu apprécier à partir de la terrasse de la Corne d'Or qui surplombe la baie du haut de ses deux étages.
Discrète, mais imposante, ce bâtiment qui abrite l'établissement peint en jaune se situe à l'entrée de la ruelle montante d'où l'on peut voir de bien jolies et imposantes constructions.
D'un pas allègre, j'ai marché vers la porte d'entrée du restaurant. Pour les curieux, la carte est affichée à l'entrée. Si vous n'avez pas de budget, vous aurez toujours la latitude de choisir ce que vous aurez envie de manger quand vous serez prêt à découvrir les plats concoctés par le chef.
Moi, je n'avais envie que d'une chose, découvrir l'essentiel.
Le patron m'a vanté les mérites de sa table. Mais, en matière de gastronomie, je n'écris que sur ce que vois, et je ne m'inspire que de ce que j'ai vécu.
Alors, je suis allée, j'ai vu et j'ai vécu.
L'accueil
Chaleureux, le personnel m'a accompagné jusqu'à une table qui m'était réservée. Par courtoisie, il m'a proposé plusieurs autres choix.
Il y a un espace salon, deux box intimes pour les VIP, une petite terrasse pour le grill qui donne directement sur la corniche a partir de laquelle on peut apercevoir la baie.
Au dessus, me dit-il, se trouve une terrasse plus large avec une meilleure vue.
Je l'ai remercié gentiment et j'ai choisi de m'installer à l'intérieur du box. C'est plus discret, j'étais venue uniquement pour une découverte gastronomique.
Le personnel à vite compris et s'est mis à dérouler le spectacle tant attendu.
La carte
Une composition classique du menu présente des entrées dominée par la mer et la verdure.
Pour la suite, le veau et le méchoui sont introduits à travers le filet, la joue, les côtes et le gigotin.
Pour les amateurs de viande blanche, dans le menu, une dodine de volaille s'est acoquinée à des gambas. Une spécialité du chef.
Les compositeurs du menu n'ont pas failli à la règle et proposent l'incontournable pêche du jour en grillade. C'est un classique de presque tous les restaurants sénégalais, d'autant plus que les produits halieutiques frais se trouvent juste aux pieds de la mosquée, en dessous du restaurant, vous disais-je.
La table
Celle à l'intérieur du box de salon privé est basse. La nappe en bazin blanc décorée de dessous de table en couleurs ethniques qui rappellent le pagne tissé, sur lesquels sont joliment dressés les couverts.
Apéro
L'arrivée des apéritifs classiques arachides, olives marinées au piment, ont accompagné le Virgin Colada servi à l'intérieur de l'ananas et le cocktail de melon à la goyave lui aussi avait le melon comme récipient.
Original exotique et surprenant à la fois.
La destination Sénégal!
L'entrée
Nous avons choisi la rosace de gambas au fenouil et à l'huile vierge présentée sur un mix de fruits exotiques marinés.
Thème du jour: melon et ananas.
Il y'avait un équilibre entre la marinade et les gambas frais qui ont permis de relever le goût des fruits de mer à l'intérieur de la bouche. En gastronomie, chaque élément doit avoir une saveur différente en bouche. A mon avis, le chef a accompli sa mission sur ce détail.
L'autre entrée était composée de pilons de poulets panés, croustillants à l'extérieur et bien tendre à dedans.
La suite
- Côte de veau
- Filet de capitaine
J'ai choisi la côte de veau, pour chercher la faille. Car, elle est rarement réussie dans les restaurants où je me plait à jouer à la visiteuse mystère.
Cette côte-ci ne m'a pas déçu.
J'ai l'ai voulu à point, je l'ai eu tendre et bien à point, comme l'aurait voulu Mor Lam. (L'os de Mor Lam).
Les photos et vidéos ci dessous me sont témoins.
Le poisson cuisiné à une juste mesure a donné un rendu acceptable. Pas sec, pas trop mou, cuit comme il se devait, il avait une saveur à la citronnelle.
Accompagné d'aloco, on a pu dire que c'était doux déh!
Le dessert
La surprise...Une glace simple, j'avais demandé.
Verte, beige, marron de vue, je me dit que c'était probablement de la vanille, du chocolat et de la pistache.
Comme sur la vidéo, j''ai directement ramassé les trois parfums d'un seul coup, avec ma petite cuillère. Fraîcheur...douce sensation d'une glace à la menthe, au chocolat et à la vanille. Humm!
Puis j'ai testé le fondant au chocolat avec sa boule de glace à la vanille.
Tous les restaurants en font maintenant. Mais celui-ci m'a presque fait oublié le fondant au chocolat qui m'a marqué à vie: celui du ………
Situé dans le centre commercial Gloriès, La Tagliatella ce restaurant familial italien, vieux de 75 ans n'a que quelques tables et ses murs retracent toute l'histoire de l'établissement en photo.
Pour y trouver une place, il faut avoir réservé des semaines à l'avance et faire la queue pour entrer.
J'ai goûté à tous les fondants au chocolat de presque toutes les villes du monde, mais je ne retrouverai jamais cette saveur dont les secrets sont vieux de plus d'un demi siècle.
Mais, je reviens là dessus, ce fondant que j'ai goûté récemment m'a presque fait oublier mon fondant fétiche.
Si vous cherchez une un bon plan sortie, j'espère que mon expérience avec ce restaurant vous aura servi de référence.
J'espère aussi que ce restaurant qui vient juste d'ouvrir se mettra aux standards pour maintenir la compétitivité et devenir une référence dans la ville de Dakar émergente.
Car voyez-vous, je n'ai plus besoin d'aller à Gloriès pour avoir un bon fondant au chocolat :)
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dede didi
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